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Quitterie Pallain-Dulau - Laurels&Co - Genève, Paris, Bruxelles

Genève - Paris -Bruxelles

Quitterie Pallain-Dulau

Public Speaking Trainer | Certified Master in Neuro-linguistic programming (NLP) | ICF Coach | Humorist

SENTIMENT D’ILLÉGITIMITÉ ET PRISE DE PAROLE : COMMENT DOMPTER CE PETIT DÉMON INTÉRIEUR ?
Sentiment d'illegitimite et prise de parole

Vous êtes sur le point de prendre la parole en public. Vous avez tout préparé, revu vos notes, et pourtant… une petite voix perfide vous chuchote à l’oreille : « Tu n’es pas légitime ! Qui es-tu pour parler devant toutes ces personnes ? ». Oui, cette voix, c’est le fameux syndrome de l’imposteur ou, comme on l’appelle plus poliment, le sentiment d’illégitimité. Mais pas de panique ! Il ne s’agit que d’un vilain saboteur intérieur que nous allons, ensemble, réduire au silence. Vous êtes prêts ? C’est parti !

Le syndrome de l’imposteur, kézako ?

Le syndrome de l’imposteur, c’est un peu comme avoir un troll intérieur qui doute constamment de vos capacités, même quand vous êtes parfaitement compétent. Vous vous dites : « Si je parle, tout le monde va réaliser que je ne sais rien » ou « On va me démasquer, c’est sûr ! ». En gros, vous avez l’impression d’être un.e fraudeur.se qui a trompé tout le monde pour arriver là où vous êtes.

Rassurez-vous, ce n’est pas vrai ! En fait, 70 % des gens vont ressentir ce sentiment d’illégitimité à un moment donné de leur vie . Même Michelle Obama a admis avoir souffert du syndrome de l’imposteur. Si ça arrive à des figures aussi influentes, vous n’êtes clairement pas seuls dans cette galère.

Pourquoi on se sent illégitime en prenant la parole ?

La prise de parole en public est déjà une épreuve pour beaucoup, alors quand le sentiment d’illégitimité s’en mêle, c’est un cocktail détonnant. Pourquoi cette peur de prendre la parole se transforme-t-elle en sentiment d’imposture ?

  1. La peur du jugement : L’idée de se retrouver face à un public, aussi petit soit-il, peut déclencher des pensées du type « Que vont-ils penser de moi ? ». Vous redoutez l’évaluation, l’analyse des moindres mots que vous allez prononcer.
  1. Le perfectionnisme : Les personnes souffrant du syndrome de l’imposteur sont souvent perfectionnistes. Elles estiment qu’elles ne sont jamais assez préparées, qu’il leur manque toujours quelque chose avant d’être à la hauteur.
  1. La comparaison aux autres : Vous avez sûrement cette fâcheuse habitude de vous comparer aux autres orateurs, plus charismatiques, plus fluides, plus… parfaits (en apparence, bien sûr). Et là, paf ! Votre sentiment d’illégitimité explose comme une bulle de savon.

Comment combattre ce sentiment d’illégitimité ?

Pas question de se laisser paralyser par ce petit démon intérieur. Il existe des techniques simples et efficaces pour reprendre confiance et s’exprimer avec assurance. Voici quelques astuces qui feront de vous un orateur ou une oratrice redoutable !

1. Reconnaître et accepter le sentiment

La première étape, c’est de reconnaître ce sentiment pour ce qu’il est : un ressenti, et non une vérité. Dites-vous bien que tout le monde, ou presque, ressent cela à un moment donné. Un peu comme une indigestion après une soirée raclette : désagréable mais temporaire.

2. Revenir à des faits concrets

Quand le doute s’installe, appuyez-vous sur des faits concrets. Vous avez été invité à parler ? C’est parce que vous avez des compétences et des connaissances à partager. Rappelez-vous vos réussites passées : chaque victoire, petite ou grande, prouve que vous êtes tout à fait capable. Faites une liste mentale (ou écrite si vous avez la mémoire courte) de vos accomplissements.

3. Dédramatiser l’échec

Le monde ne va pas s’effondrer si vous bafouillez un mot ou si une blague tombe à plat. En réalité, le public est bien plus bienveillant que vous ne le pensez. Il suffit de garder en tête que personne ne s’attend à la perfection absolue, et c’est souvent dans les petits moments d’imperfection que se créent les plus belles connexions avec votre audience.

4. S’entraîner et se préparer

On ne va pas se mentir, plus vous êtes préparé, plus vous êtes confiant. Répétez devant un miroir, un ami, ou même votre chat. Bon, le chat ne vous donnera pas vraiment de feedback (à part un regard désintéressé), mais l’important, c’est de pratiquer. Plus vous prenez la parole, plus cela deviendra naturel.

5. Changer de perspective

Plutôt que de vous concentrer sur votre performance ou sur le jugement des autres, pensez à ce que vous avez à offrir. Votre message a de la valeur. Vous n’êtes pas là pour impressionner, mais pour partager une idée, une expérience, une histoire. Cela enlève une bonne partie de la pression.

6. S’entourer de soutien

Parler en public ne signifie pas que vous devez affronter cela tout seul. Trouvez des personnes de confiance qui peuvent vous donner des encouragements constructifs. Un coach en prise de parole ou un groupe de soutien peut faire des merveilles pour votre confiance.

Prendre la parole : un super pouvoir à portée de main !

En résumé, le sentiment d’illégitimité est un phénomène courant, mais il n’est pas une fatalité. Avec un peu de recul, une bonne dose de préparation, et un soupçon d’humour, vous pouvez apprendre à le dompter. Chaque prise de parole est une opportunité de grandir, de partager vos idées et d’inspirer les autres.

Alors, la prochaine fois que vous vous apprêtez à parler en public et que cette petite voix intérieure tente de vous saboter, faites-lui un clin d’œil et dites-lui : « Merci, mais non merci ! ». Après tout, vous êtes là pour une raison, et cette raison mérite d’être entendue.

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